Walt Disney a bercé votre enfance, son nom est synonyme de magie et de rêve...

Dans ce blog vous trouverez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le royaume Disney et son créateur. Du premier personnage au dernier dessin animé en passant par le business qu'il a engendré. Ce blog vous plongera dans l'univers féerique de cet empire indétrônable qu'est Walt Disney.





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dimanche 28 mars 2010



Alors que l’univers de la 3D connaît un succès florissant dans le monde de l’animation, c’est à partir de crayons HB, de feuilles de papier, et d’huile de coude que les studios Disney ont choisi de donner vie à un nouveau chef d’œuvre. Il s’agit là d’un véritable défi. C’est après deux ans de travail de longue haleine, que sort enfin, en janvier 2010, le dernier né des studios Disney : La Princesse et la Grenouille. Pari remporté ?


Un passé conséquent


« It all started with a mouse ! » (tout a commencé avec une souris)Voici ce que le très célèbre Walt Disney avait pour habitude de dire quand on lui demandait comment il avait construit son prodigieux succès. Cette réplique rappelait sans cesse que le studio devait tout aux films d’animation, ainsi qu’à la popularité de ses personnages dessinés et animés à la main. Sans le premier cartoon sonore de Mickey, Steamboat Willie (1928) et sans le premier long métrage que fut Blanche Neige et les sept nains (1938), le studio de Burbank ne serait pas devenue un géant de l’audiovisuel et des parcs à thème. Cependant cela ne parut pas affecter Michael Eisner, qui était encore le PDG de Disney en 2003. En businessman rationnel, il est forcé de constater que La planète au trésor (2001) et Frère des ours, les deux derniers dessins animés traditionnels du studio, ont obtenu des résultats décevants, tandis que Shrek (2001) et Le monde de Nemo (2003), réalisés en 3D, battent des records d’entrées en salles. Eisner déclare alors « les dessins animés traditionnels n’attirent plus le public, qui préfère désormais les productions réalisées en images de synthèse ». Par conséquent il annonce la fermeture du département d’animation traditionnel, et congédie deux créateurs de génie : John Musker et Ron Clements, à qui l’on doit des chefs d’œuvres tels que : Basil détective privé, La petite Sirène, Aladdin, Hercule , qui, entre autres, avaient fait gagner quelques centaines de millions de dollars à Disney.


La magie du crayon et du papier


Il était temps ! Depuis plusieurs années les studios Disney n’avaient pas connu de francs succès comme à la grande époque, exception faite des collaborations avec Pixar. Le retour aux sources et l’utilisation du dessin à la main étaient incontournables. Pour le producteur de La Princesse et la Grenouille , Peter Del Vecho, « il y a quelque chose de magique dans le fait de voir les animateurs dessiner sur du papier […] toutes les lignes qu’ils ont tracées se transforment en personnages pleins de vie. On oublie que ce sont des dessins, ils existent pour de bon ». Ce 49ème long métrage d’animation Disney renoue donc avec l’expression la plus pure de cette technique. Ce fut en partie grâce à la reprise de la direction Disney par John Lasseter en 2006. Ce dernier, décrit comme un grand fan des productions Disney, va relancer la production de films d’animation traditionnelle. C’est ainsi que Disney redevient Disney. Les deux créateurs de génie J. Musker et R. Clements vont alors écrire cette nouvelle page de l’histoire du studio. Ce dernier né des studios sonne comme un nouveau défi pour toute l’équipe Disney.


Un pari réussi


Une histoire de princesse, des grenouilles qui parlent, un méchant sorcier, des chansons entrainantes, des décors somptueux: voici les archétypes de la féérie de Disney. L’idée de Lasseter fut de faire du neuf avec du vieux, et de faire honneur à l’héritage légué par Walt Disney. Ce dernier long métrage d’animation est une explosion de magie. Dès les premiers instants, nous replongeons immédiatement dans l’ambiance des classiques de Disney comme Cendrillon ou encore La Belle au Bois Dormant. Outre la qualité exceptionnelle des dessins, la lumière y est absolument fabuleuse. La ressemblance de l’éclairage avec Bambi ou encore La Belle et le Clochard est frappante. Disney a une manière formidable d’utiliser l’éclairage pour simplifier des choses complexes et diriger l’œil du spectateur sur la partie de l’image qu’on souhaite lui montrer. La magie opère sur le public : il suit avec plaisir ce conte fantastique ponctué d’images superbes. Pari tenu, pari gagné. La Princesse et la Grenouille a bénéficié de l’expérience acquise pendant la création de leurs succès antérieurs. Ce dessin animé indique en toute vraisemblance l’avènement d’un beau succès populaire. L’héritage est donc encore bien assumé par les dirigeants actuels des studios. John Lasseter a l’intention de produire un grand dessin animé traditionnel tous les deux ans. Cela promet alors encore de longs moments de magie et de rêve face au petit écran.

Quelques liens: bande annonce La Princesse et la Grenouille

Sources: http://filmanimation.suite101.fr/article.cfm/la_princesse_et_la_grenouille_des_studios_disneyhttp://laternamagika.wordpress.com/2010/01/07/la-princesse-et-la-grenouille-the-princess-and-the-frog-de-john-musker-et-ron-clements/

Johanna VERVISCH

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