Walt Disney a bercé votre enfance, son nom est synonyme de magie et de rêve...

Dans ce blog vous trouverez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le royaume Disney et son créateur. Du premier personnage au dernier dessin animé en passant par le business qu'il a engendré. Ce blog vous plongera dans l'univers féerique de cet empire indétrônable qu'est Walt Disney.





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mardi 30 mars 2010

La relation entre Disney & la publicité.


Présentation.

L’entreprise Walt Disney fort de ses milliards de dollars cumulés au box-office cinématographique, de ses parcs d’attraction et de ses produits dérivés, est modèle du genre quant à la gestion de son image médiatique et publicitaire. Au travers des années la firme éponyme, créée par Walt Disney en 1923, est passée du statut d’entreprise familiale à celui de firme multinationale et ses campagnes publicitaires ont donc subi cette métamorphose.

L’entreprise s’est auto-promue assurant elle-même sa propre publicité notamment via la qualité du travail des salariés de la firme plutôt que les millions de dollars dépensés dans les campagnes publicitaires de nos jours.


Naissance de la publicité chez Disney.

La toute première trace communico-publicitaire est retrouvable aux Etats-Unis dès 1968 où un timbre à l’effigie du créateur Walt Disney est crée (voir ci-contre). A travers ce timbre, c’est l’image même de Walt Disney qui est essentielle, celle de l’ « American way of life» , de l’ « American Dream » où parti de rien Walt Disney a fondé un empire. De plus, ce timbre est agrémenté d’enfants costumés qui dansent ce qui renvoie incontestablement au côté divertissement de la firme. Pour une première campagne, c’est réussi.


Stratégies publicitaires.

Depuis la deuxième moitié du XXème siècle le géant américain a pour principe d’être irréprochable quant a son image médiatique et ainsi véhiculé ses qualités : le monde féerique et enchanteur de l’enfance , le divertissement dans son ensemble ,orienté vers un très large public.

C’est dans cet optique que vont s’orienté les différentes campagnes publicitaire de la firme aux grandes oreilles.

Dans un souci d’efficacité dans sa gérance publicitaire, c’est en 1994 qu’est créée la « Disney Media Networks » qui est l'une des quatre divisions de la Walt Disney Company qui regroupe les activités de la société liées à la communication et aux médias ainsi que la publicité. C’est donc par celle-ci que converge l’ensemble des campagnes publicitaires toujours en adéquation avec les principes du groupe précédemment cités.

Comme vu précédemment, l’entreprise de l’américain Walt Disney fait tout pour soigner son image de marque n’hésitant pas à dépenser des fortunes pour leur communication. Le géant américain du divertissement a fait appel à quelques unes des stars les plus en vogue du moment pour appuyer leur campagne publicitaire pour leurs parcs d’attractions et leurs produits dérivés - aux États-Unis premièrement, puis dans le reste du monde ensuite.

Comme ci-dessous Jennifer Lopez et son mari jouant les Jasmine et Aladin des temps modernes.


En 2009, Disney nous fait part de son étonnante créativité via une campagne publicitaire intelligemment menée : à l'occasion de la sortie en DVD Disney de Blanche-Neige et les Sept Nains, Disney s'est associé à JCDecaux afin de mettre en place une campagne de promotion originale. Le dispositif permet de voter pour son nain favori depuis sept Abribus interactifs JCDecaux. Il suffit d'appuyer sur un bouton tactile qui comptabilise immédiatement le vote pour le nain représenté sur l'affiche. Les votes sont ensuite cumulés sur un blog spécialement conçu pour l'opération et mis à jour en temps réel pendant toute la durée de la campagne (du 7 au 13 octobre 2009). Les Abribus concernés se trouvent à Paris, rue de Rivoli, avenue de l'Opéra, boulevard Saint-Michel, rue de Rennes, avenue Georges V, rue du Havre et avenue des Ternes.

Grâce à cette campagne publicitaire, Disney a démontré pleinement sa créativité et son innovation par rapport a ses concurrents, c’est en effet la première fois que ce genre de moyen est utilisé dans une campagne publicitaire. Nos amis parisiens s’en souviennent encore.

Disney organise également des évènements (sportifs ou pas) pour toujours promouvoir son image comme il l’a fait avec le tennisman français Gaël Monfils. En effet, à l’ occasion de La Fête Magique de Mickey, la célèbre souris de Walt Disney Mickey organise une “Tennis Party” sur un cour de tennis éphémère (aux dimensions quasi officielles) en plein Main Street. Mickey en tenue de tennis, armé de sa raquette, disputera quelques balles avec Gaël Monfils. Cela a pour but premier de faire parler la marque mais également de donner un côté caritatif puisque l’association Fête le Mur, présidée par Yannick Noah sera conviée à l’événement.


Cela démontre encore avec quel brio les campagnes marketo-publicitaire sont organisées par ‘’ la bande a Mickey ».


Associations publicitaires.

Le groupe Disney assure la promulgation de ses programmes à travers ses services. C’est ainsi que via l’exploitation de ses chaines télévisuelles comme Disney Channel la firme ne diffuse que des émissions, des films conçus par ses propres soins ; de cette manière Disney diffuse du Disney et assure son monopole sur ces grilles de télévision.

De plus, via des accords commerciaux comme en 1996 avec des groupes tels que Macdonald, Disney s’assure une campagne marketing et donc publicitaire à moindre frais. Bizarrement cette campagne surgit au moment même où le groupe de Walt Disney traverse une crise économico-culturelle sans précédent. Disney profite ainsi de l’image véhiculée par Macdonald et du très grand nombre de ses consommateurs en fournissant des jouets à l’effigie de ses stars comme le sont Mickey Mouse, Donald Duck etc.

Comme vu précédemment , Disney s’est entouré de stars comme Jessica Biel, Jennifer Lopez, ou encore de grands groupes Français comme JC Decaux pour promouvoir son image.

Le groupe Walt Disney possède une relation assez ambigüe avec la publicité ; quasi inexistante a ses débuts, elle est de nos jours très importante voire omniprésente ceci étant surement dû à la capitalisation de nos sociétés et à la consommation de masse qui depuis la fin du bloc soviétique sont fortement ancrées.

Nicolas Chevalier


Depuis l’apparition des premiers dessins-animés en 1923, le rôle de la femme a largement évolué. De la femme-objet soumise à la rebelle libérée, les transitions sont nombreuses.


Les premières héroïnes représentent pureté et sagesse, l’idéal féminin de l’époque.

Elles bénéficient non seulement d’une plastique presque parfaite, avec des courbes et des formes mais sont également d’une beauté réaliste. La jeune spectatrice peut d’autant plus s’identifier que ces héroïnes collent à l’image de la femme de l’époque : leur attributs féminins ne sont pas prononcés, pour ne pas inciter à la débauche, mais ils sont aussi cacher par de longues robes. Leur charme et leur sensualité se traduisent donc à travers leurs attitudes. Très pur et maniéré, chaque geste est empreint d’une dimension artistique.

Cependant, si ces héroïnes profitent d’un physique avantageux, l’époque (assez machiste) exige qu’elles incarnent un rôle de femme soumise, toujours dans l’attente et dépendante des hommes. Blanche-neige, par exemple, est l’archétype de la parfaite WASP (white anglo-saxon protestant), soucieuse d’épouser l’homme idéal, avec comme seule occupation l’entretien de la maison.

Katy Maio, journaliste féministe à Boston, s’indigne contre le sort réservé aux femmes dans les dessins-animés Disney. Selon elle, le passage ou Blanche-neige est dans le coma est une métaphore du rôle des femmes : elles attendent (dorment) jusqu’à ce qu’un homme leur insuffle la vie.

Dans le même registre Cendrillon et La Belle au Bois Dormant succèderont à Blanche-neige.


Après la mort de Walt Disney en 1966, l’entreprise ne produit plus de dessins-animés réussis jusqu’en 1989. C’est ainsi qu’apparut Ariel (« La Petite Sirène »), une héroïne d’un genre nouveau.

Alors que les femmes, des années 1930 aux années 1980, restent sagement étriquées dans leurs corsets, l’héroïne des années 1990 se libère. Ariel ne porte, en effet, qu’un bikini . Cependant, la soumission est toujours de mise et l’unique but d’Ariel est de conquérir son prince. Katy Maio va jusqu’à dire que lorsque Ariel abandonne sa voix contre des jambes (pour pouvoir vivre sur terre avec son prince), cette initiative véhicule aux petites filles le message du « sois belle et tais-toi ». Mais, comme les dessins-animés Disney sont toujours dotés de « happy endings », Ariel récupéra sa voix et garda son prince. Elle quitta quand même son monde marin, sa famille, ses amis pour vivre son histoire d’amour. Cet exemple n’est pas un modèle de réussite pour les jeunes spectatrices.

Après de nombreuses plaintes sur la moralité de « La Petite Sirène », Disney engagea une scénariste pour « La Belle et la Bête » et promit une héroïne « moderne », « active » et même « féministe ». Mais ici encore, la faille est décelable. Bien que, cette fois, Belle n’attend pas le prince charmant, le message du dessin-animé (d’après Katy Maio) invite à la violence. Dans l’histoire originelle, la Bête est terrifiante mais gentille, le message était donc « Ne jugez pas sur les apparences ». Disney transforma légèrement l’histoire, ce qui lui donna une toute autre tournure : la Bête est non seulement effrayante mais aussi « violente ». Selon Katy Maio, la beauté et bonté de Belle changea la Bête cruelle en prince charmant, ce qui signifierait qu’une jolie et gentille femme peut transformer un homme agressif en gentleman. Cette interprétation est intéressante, bien qu’un peu poussée.

Après cette dernière héroïne, très ressemblante aux protagonistes des premières heures, arrivent les femmes libérées et rebelles. La couleur de peau a changé (elles sont plus typées) et les robes se sont raccourcies, preuve que les époques changent et que le monde s’ouvre. C’est d’ailleurs un conte des Mille et Une Nuit qui apparaît : « Aladin », dans lequel Jasmine se révolte contre une vie de château qui l’emprisonne (aux antipodes de ce que Disney avait produit jusqu’ici). De même, dans « Le Bossu de Notre-Dame », Esmeralda s’oppose à l’injustice d’un juge qui persécute tout un peuple.


L’évolution était déjà notable mais l’univers machiste de Disney a été bouleversé lorsque les femmes ont eu la place qu’elles escomptaient tant : celle des hommes.

Le changement s’est d’abord effectué en douceur avec Mulan (qui cachait sa véritable identité et se faisait passer pour un homme), mais l’évolution ne se fit pas attendre avec Kuzco, Audrey Ramirez (dans « Atlandide ») ou Helga Sinclair.

En outre, les scénaristes ont définitivement quitté l’image de la naïve Blanche-neige lorsqu’ils ont crée Jessica en 1989 (« Qui veut la peau de Roger Rabbit »). Avec sa longue chevelure rousse, sa robe aguicheuse et ses attributs « surdéveloppés », elle incarne, aujourd’hui encore, le plus grand « fantasme » masculin du monde de l’animation.


En conclusion, les femmes Disney ont toujours été représentées plutôt comme des maîtresses que des mères. Le dessin-animé a souvent le même schéma : 2 êtres qui tombent amoureux. Les mères sont donc contraignantes pour le créateur, c’est pourquoi elle est, dans presque tous les films d’animation, absente ou décédée.

Par ailleurs, au fils du temps, les mœurs ont évolué et les protagonistes aussi (Pocahontas vivra, par exemple, 2 histoires d’amour (ce que Blanche-neige n’aurait jamais pu faire)). Il est notamment remarquable que dans les dessins-animés les plus récents, les héroïnes se servent de leur matière grise et prennent des initiatives.

En tout état de cause, les héroïnes représentent toujours les idéaux féminins de leurs époques. (« La Princesse et la Grenouille », le protagoniste est une femme noire, pile dans la tendance « Obamania »)


Sources : pagesperso-orange.fr/jcmy/.../Heroines.htm

http://www.newint.org/easier-english/Disney/diswomen.html

http://www.units.muohio.edu/psybersite/disney/disneygender.shtml

Mathilde Vander-Elstrate

lundi 29 mars 2010

« Tout ce que j’espère c’est qu’on ne perde pas de vue une chose : tout à commencé avec une souris… » [Walt Disney]

Mickey Mouse est incontestablement le personnage de dessin animé le plus connu à travers le monde. De New York à Hong-Kong cette souris s'est imposée comme le représentant de la société Disney. Il est le symbole de la culture américaine.

Naissance d’un personnage hors du commun.
La petite souris a vu le jour en 1928. Elle fera sa première apparition dans Steamboat Willie le 18 novembre 1928.
Mickey incarnera de multiples rôles: successivement cowboy, pompier, tueur géant, inventeur, détective, plombier, soldat, explorateur ou encore amoureux. Mais c'est en apprenti sorcier qu'il sera au sommet de sa gloire.
Lors de sa création, le dessin animé est techniquement et artistiquement bien au dessus des autres dessins animés de l'époque. Les gens se battent pour assister aux projections dans les salles obscures.
Petit à petit le personnage apparaît dans divers supports: livres, BD, magazines, jeux vidéo.
En 1938, une émission de radio est créée: « Mickey Mouse Theatre of the air ». C'est Walt Disney lui même qui fait la voix de Mickey.
Enfin, des parcs d'attractions ouvrent dès 1952 avec pour effigie la souris aux grandes oreilles.

The Simple Things, créé en 1953 est le dernier dessin animé original avec pour personnage principal Mickey Mouse. Et pourtant le petit personnage est déjà un mythe et son impact sera sans égal.
Mickey est partout. Il est devenu le symbole de l'une des rares sociétés reconnues sur l'ensemble du globe (comme Coca-Cola).
La souris est l'effigie d'une large gamme de produits. Le personnage est partout: sur des vêtements, des objets du quotidien (linge, accessoires de cuisine...), des décorations, des articles de papeteries, des appareils électriques, des jouets...


Une icône incontestable…
Mickey la souris n'est pas devenu une icône par hasard. De nombreux facteurs l'ont conduit à cette notoriété.
Il est tout d'abord le symbole d'un cinéma en évolution. Sa voix de fausset est sa marque de fabrique.
Le caractère qu'on lui a attribué est particulier et n'a de cesse d'évoluer en même temps que le personnage: Mickey est au départ un personnage espiègle, rusé, et un peu magicien. Il fait rire le public et la multitude de rôles qu'il incarne le rapproche des spectateurs qui, finalement s'identifient à ce héros.
Mickey n'est pas une simple souris. Alors qu'il est au sommet de sa gloire dans les années 30, c'est la dépression aux Etats-Unis. Les américains trouvent, dans ce personnage attachant, le divertissement: Mickey a appris au gens à rire quand tout semblait être au plus bas.
Sa popularité et son influence sur les enfants sont telles que l'on va attendre de lui des exemples de bonne conduite. Finalement Mickey fait rire et éduque.
Le personnage s'assagit et devient l'ambassadeur des idées revendiquées par l'entreprise Disney avec en tête la morale, l'humanisme et l'optimisme.
Son influence et sa renommé continuent de croître avec la création en 1955 de « The Mickey Mouse Club ». Au programme de l'émission télévisée: les aventures de Mickey, un journal, des jeux pour les enfants et des chansons. Le succès est sans équivoque, des milliers de fans deviennent membres du Mickey Mouse Club.
Enfin le héros de Disney est la preuve que le rêve américain est une réalité. Ce personnage représente le fruit du travail de son auteur, qui a su se relever, réaliser ses rêves et faire fortune grâce à son acharnement et sa bonne volonté.

Pour toutes ces raisons, Mickey Mouse la simple souris est devenu un mythe, un symbole, une icône aux Etats-Unis et partout dans le monde.


…aux nombreuses récompenses.
Cette star américaine est reconnue de tous. Le 16 février 1931 on lui consacre un article dans "Time Magazine". En 1932,Walt Disney reçoit un oscar spécial qui le récompense pour avoir créer le personnage. En 1934, on lui consacre une place dans « l'encyclopedia britanica ». En 1935 la Société des Nations remet à Walt Disney une médaille en reconnaissance du fait que cette souris est « un symbole universel de bonne volonté » et enfin, pour son cinquantième anniversaire, en 1978 , il est le premier personnage de dessin animé à obtenir son étoile sur Hollywood Boulevard.


Une star internationale.
Le symbole que représente Mickey Mouse ne se limite pas aux frontières américaines. Le petit personnage a traversé les océans. Les dessins animés sont traduits dans de nombreuses langues et diffusés dans de nombreux pays. Des parcs d'attractions ont ouverts leurs portes aux quatre coins du monde. Les produits dérivés de la fameuse souris sont en vente partout. Mickey est immortel.
Aujourd'hui des dizaines de personnes, dans le monde entier, sont au service du héros, ils écrivent et dessinent ses histoires.
La souris gantée est omniprésente. Mickey éduque, habille, divertit. On peut le lire, le regarder, l'écouter et même vivre avec des tas d'objets à son effigie. La vague Mickey a envahit presque tout le globe à tel point qu'il est possible, aux Etats-Unis, au Japon ou encore en Chine, de se marier en présence de Mickey, au « Disney's fairy tale Weddings »!
Preuve de sa notoriété: les forces alliées iront jusqu'à utiliser comme mot de passe « Mickey Mouse » le jour du débarquement!

Mickey est donc devenu une véritable star internationale. On le rencontre partout, il est l'icône de plusieurs générations et le symbole de la puissance économique et du rayonnement culturel américain.


par Clémence Vandendriessche


Sources: www.mickey-mouse.com/themouse.htm
www.toonopedia.com/mickey.htm
www.theoriginof.com/mickey-mouse.html
http://fr.wikidepia.org/wiki/Mickey_Mouse

Ils ont entre 15 et 20 ans, ils sont la clef de la fortune de Disney, ils s’appellent Miley Cirus, Zac Effron, Selena Gomez, Demi Levato ou encore The Jonas Brothers et Disney en à fait ses idoles mais aussi sa récente fortune. Walt est loin de sa petite souris qui plaisait aux grands et aux petits. Disney à créé l’événement mais aussi l’idole des adolescents : La « Disney Teen Machine ». Ils sont plus qu’un rêve qui devient réalité, ils représentent la fantaisie de tous préadolescents.

Les médias l’appel aussi la « Disney Teen Factory » ou l’usine qui produit des belles bouilles qui chantent et qui dansent et qui capte l’attention et attise la fureur de millions d’adolescents. Le principe est simple : Une série télé à l’esprit familial, des jeunes qui enregistres des tubes, des concerts ou encore des produits dérivés dans tous les Disney Stores du monde. L’équipe « Disney Teen Machine » est devenue une pompe finement réglée dans une industrie purement financière. Le réseau Disney XD représente une bonne partie de l’engouement des téléspectateurs et le rêve des adolescents américains mais pas que. Ils sont beaux, ils sont frais, dansent, chantent et représentent 80% du chiffre d’affaire depuis 2007 soit 150 à 200 millions de $ de recette. Le feuilleton télé High School Musical à récolter 5 millions de $ pour le premier opus de la saga en comptant les bandes sons, les livres, les jeux vidéos, les vêtements et autres produits dérivés. Tout y passe et ça marche ! Le but, maximiser le profit chez une culture jeune et réceptive.
Oui tous les héros de Disney Chanel savent danser et chanter, Disney XD organise même des castings en France pour tous ceux qui rêvent de se mettre dans la peau de ses bébés stars qui malgré le fait qu’elles grandissent trop vite : « La célébrité est un sentiment immensément démesuré pour les enfants en raison d’un sentiment de responsabilité » Steven Peterman producteur exécutif de Disney Chanel.C’est le cas de Miley Cirus, Selena Gomez ou encore Demi Levato resterons toujours les éternelles ados de Disney.

D’autres bébés stars ont vu le jour bien avant la Disney Chanel Mania. Rich Ross, le grand directeur de la chaîne à aussi fait naître des ados stars tels que Shia Labeouf ou encore Hilary Duff qui ont fait leur pas sur la chaîne. Aujourd’hui, ils font partis des teenages les plus riches d’Hollywood mais aussi de Disney. La nouvelle idole Selena Gomez, choisit sur le même modèle que l’héroïne Vanessa Hudgens de la saga High School Musical est à peine rentrée dans la machine infernale de Disney Chanel qu’elle à déjà une série attitré « Wizards of Waverly Place », une feuilleton télévisé appelé « Princess Protection Program » et un album « Kiss & Tell ». Ses revenus s’élève déjà à 2 millions de dollars par an. Ce qui n’est sans déplaire à la grande Miley Cirus, qui, à tout juste 17 ans figure déjà parmis les jeunes superstars les mieux payées avec 3,5millions de dollars de revenus par an selon un classement du site forbes.com. Les Jonas Brothers, eux, ont des revenus 9 fois plus gros que ceux du fameux rappeur Kanye West, ils donneraient 10% de leurs revenus à la bonne cause. Rappelons aussi que Nick Jonas, le guitariste du groupe, n’a que 17 ans. Les Jonas Brothers ont la main sur le cœur, ils sont vierges et chastes et c’est sans déplaire à l’entreprise qui vend ses nouveaux bébés comme des exemples à suivre. Ce n’est pas le cas de Vanessa Hudgens (High School Musical) ou encore Miley Cirus (Hannah Montana) qui ont récemment déçu la chaîne car elles auraient brisées les codes éthiques en diffusant des photos d’elles « un peu trop personnelle »s auraient déclaré Rich Ross pour ne pas dire choquante ou même vulgaire.

Quoiqu’il en soit, Disney Buena Vista n’a pas de soucis à se faire, avoir une belle bouille, un regard rieur et une voix féérique ça paye et c’est le cas de le dire. On est loin de la petite souris en pantalon rouge et chaussure jaunes. Place aux tapis rouges et escarpins, les teenages ne font pas semblant ! Mickey avait son fidèle plutôt, les jeunes superstars ont leur garde du corps. Rich Ross à tout compris et personne ne s’en pleins. C’est ça la magie Disney !

Margot Yu
dimanche 28 mars 2010


A sa création, Walt Disney n'était qu’une petite entreprise d’animation né de la passion d’un homme : Walt Disney. Grace à son succès elle a pu devenir une multinationale d’importance majeure, et peu à peu, l’univers Disney et ses cibles : les enfants, sont devenus une source de revenus intarissable.


Walt Disney à toujours été, et cela depuis sa création, une entreprise ayant pour but de divertir. Dès le départ, sa principale cible été les enfants. Le premier avatar de Disney : la souris Mickey, devient également, suite au succès commercial du dessin animé, le premier produit dérivé. En 1930 l’entreprise fit produire des poupées à l’effigie de Mickey afin de promouvoir le film dont il est le héros : Steamboat Willie. Walt Disney avait pour cela engagé Charlotte Clark, une jeune femme venant de réaliser une poupée de Mickey que Walt trouvait très réussie. La poupée fut réalisée en série et présentée à chaque événement promotionnel, devenant le premier produit dérivé Disney.

 C’est avec le développement de ces produits dérivés et leur massification au cours des années suivantes que Walt Disney prit le parti de rentabiliser au maximum son investissement dans le dessin animé. En effet, ces produits ne servirent plus uniquement à la promotion d’un film d’animation, comme c’était le cas auparavant, mais ils devinrent un moyen d’exploiter au maximum l’univers créé par Disney. Ainsi, l’entreprise décida de se servir de l’imaginaire qu’il avait contribué à faire naitre chez les enfants pour se diversifier et ne plus seulement vendre un film ou un court-métrage d’animation, mais également des poupées, des vêtements et plus tard, de véritable parcs d’attractions. Walt Disney s’est également vu doté de sa propre chaine de magasins spécialisé dans la vente de ses produits : les Disney Store.  C’est le 28 mars 1987 qu’ouvre le premier Disney Store, dans la Glendale Galleria à Glendale en Californie, non loin du siège social de Disney à Burbank. Ils ne feront que se multiplier à travers le globe durant les décennies suivantes. La firme avait prit quelques années auparavant la décision de produire une grande part de ses produits en interne, en 1971, avec l'ouverture de Walt Disney World Resort en Floride, la société Disney crée sa première société et unité de production, la Walt Disney Distributing Company, qui produits une partie des objets vendu dans le complexe de loisirs.



Le problème qui se pose ici ne serait pas le même si l’entreprise touchait un autre secteur, on ne reproche pas à un club de football de retirer des profits de produits dérivés (écharpes, maillots,…). Le fait est que les productions de Walt Disney sont destinées principalement à une clientèle âgée de moins de 10 ans. Il y a donc un souci d’ordre éthique et morale qui se pose face au marché qu’a crée Disney, un marché où tout à un prix (exemple : Parc d’attraction). L’innocence d’un enfant est ainsi grandement utilisée pour desservir des objectifs purement commerciaux. C’est un procédé que l’on retrouve bien sûr dans l’industrie du jouet ou du jeu vidéo, mais la différence tient ici au fait que Walt Disney est un véritable empire presque centenaire qui est présent dans la quasi-totalité du globe et dont l’influence culturelle est immense. C’est cette influence, ce soft power, qui pose problème. De plus, les partenariats et les accords commerciaux qu’a signer au cours de ces 80 dernières années Walt Disney sont innombrables. Depuis 1931, la firme s’est associé avec une multitude d’entreprise afin de produire des montres, de la vaisselle, des jouets, des peluches, des cartes de vœux, des gels douches et même des fruits Disney ! Walt Disney, par l’intermédiaire de sa filiale Disney Consumer Products, à tissé des alliances avec des entreprises comme Mac Donald, Tesco, Champion, Lego, Candia, Kellogg's ou encore Procter & Gamble.


On constate que ce phénomène d’exploitation ne fait que s’accélérer au cours du temps et qu’il peut être malsain, lorsqu’il est poussé aussi loin, vis-à-vis des jeunes enfants émerveillés devant la magie de Disney.



Sources: 

http://home.disney.fr/

http://www.lesgrandsclassiques.fr/index.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Disney_Consumer_Products


Thomas Tourancheau




Alors que l’univers de la 3D connaît un succès florissant dans le monde de l’animation, c’est à partir de crayons HB, de feuilles de papier, et d’huile de coude que les studios Disney ont choisi de donner vie à un nouveau chef d’œuvre. Il s’agit là d’un véritable défi. C’est après deux ans de travail de longue haleine, que sort enfin, en janvier 2010, le dernier né des studios Disney : La Princesse et la Grenouille. Pari remporté ?


Un passé conséquent


« It all started with a mouse ! » (tout a commencé avec une souris)Voici ce que le très célèbre Walt Disney avait pour habitude de dire quand on lui demandait comment il avait construit son prodigieux succès. Cette réplique rappelait sans cesse que le studio devait tout aux films d’animation, ainsi qu’à la popularité de ses personnages dessinés et animés à la main. Sans le premier cartoon sonore de Mickey, Steamboat Willie (1928) et sans le premier long métrage que fut Blanche Neige et les sept nains (1938), le studio de Burbank ne serait pas devenue un géant de l’audiovisuel et des parcs à thème. Cependant cela ne parut pas affecter Michael Eisner, qui était encore le PDG de Disney en 2003. En businessman rationnel, il est forcé de constater que La planète au trésor (2001) et Frère des ours, les deux derniers dessins animés traditionnels du studio, ont obtenu des résultats décevants, tandis que Shrek (2001) et Le monde de Nemo (2003), réalisés en 3D, battent des records d’entrées en salles. Eisner déclare alors « les dessins animés traditionnels n’attirent plus le public, qui préfère désormais les productions réalisées en images de synthèse ». Par conséquent il annonce la fermeture du département d’animation traditionnel, et congédie deux créateurs de génie : John Musker et Ron Clements, à qui l’on doit des chefs d’œuvres tels que : Basil détective privé, La petite Sirène, Aladdin, Hercule , qui, entre autres, avaient fait gagner quelques centaines de millions de dollars à Disney.


La magie du crayon et du papier


Il était temps ! Depuis plusieurs années les studios Disney n’avaient pas connu de francs succès comme à la grande époque, exception faite des collaborations avec Pixar. Le retour aux sources et l’utilisation du dessin à la main étaient incontournables. Pour le producteur de La Princesse et la Grenouille , Peter Del Vecho, « il y a quelque chose de magique dans le fait de voir les animateurs dessiner sur du papier […] toutes les lignes qu’ils ont tracées se transforment en personnages pleins de vie. On oublie que ce sont des dessins, ils existent pour de bon ». Ce 49ème long métrage d’animation Disney renoue donc avec l’expression la plus pure de cette technique. Ce fut en partie grâce à la reprise de la direction Disney par John Lasseter en 2006. Ce dernier, décrit comme un grand fan des productions Disney, va relancer la production de films d’animation traditionnelle. C’est ainsi que Disney redevient Disney. Les deux créateurs de génie J. Musker et R. Clements vont alors écrire cette nouvelle page de l’histoire du studio. Ce dernier né des studios sonne comme un nouveau défi pour toute l’équipe Disney.


Un pari réussi


Une histoire de princesse, des grenouilles qui parlent, un méchant sorcier, des chansons entrainantes, des décors somptueux: voici les archétypes de la féérie de Disney. L’idée de Lasseter fut de faire du neuf avec du vieux, et de faire honneur à l’héritage légué par Walt Disney. Ce dernier long métrage d’animation est une explosion de magie. Dès les premiers instants, nous replongeons immédiatement dans l’ambiance des classiques de Disney comme Cendrillon ou encore La Belle au Bois Dormant. Outre la qualité exceptionnelle des dessins, la lumière y est absolument fabuleuse. La ressemblance de l’éclairage avec Bambi ou encore La Belle et le Clochard est frappante. Disney a une manière formidable d’utiliser l’éclairage pour simplifier des choses complexes et diriger l’œil du spectateur sur la partie de l’image qu’on souhaite lui montrer. La magie opère sur le public : il suit avec plaisir ce conte fantastique ponctué d’images superbes. Pari tenu, pari gagné. La Princesse et la Grenouille a bénéficié de l’expérience acquise pendant la création de leurs succès antérieurs. Ce dessin animé indique en toute vraisemblance l’avènement d’un beau succès populaire. L’héritage est donc encore bien assumé par les dirigeants actuels des studios. John Lasseter a l’intention de produire un grand dessin animé traditionnel tous les deux ans. Cela promet alors encore de longs moments de magie et de rêve face au petit écran.

Quelques liens: bande annonce La Princesse et la Grenouille

Sources: http://filmanimation.suite101.fr/article.cfm/la_princesse_et_la_grenouille_des_studios_disneyhttp://laternamagika.wordpress.com/2010/01/07/la-princesse-et-la-grenouille-the-princess-and-the-frog-de-john-musker-et-ron-clements/

Johanna VERVISCH

vendredi 26 mars 2010
Images subliminales



Bernard et Bianca

En 1977, Disney projette dans les salles de cinéma son nouveau film d'animation : "Les aventures de Bernard et Bianca" au rythme d'un film standard soit à une vitesse de 24 images par seconde. Il est alors impossible pour le commun des mortels d'apreçevoir une quelconque image subliminale.
Le problème se pose quelques temps plus tard, lorsque le film vient à sortir en cassettes vidéo. Ce que le cinéma rend impossible, à savoir l'arret sur image, le magnetoscope le permet. Certain spectateurs un peu curieux découvrent donc dans les années 90 qu'une image peu banale se cache sur la pellicule du film. On constate alors, durant une scène d'action où les deux héros s'envolent à dos d'Albatros devant une façade d'immeuble, qu'une femme montre avec ostentation sa poitrine dénudée. Cette femme se retrouve sur la pellicule durant seulement 1/12ème de seconde ce qui est naturellement imperceptible mais cela va suffire à déclencher une polémique.

Le scandale au début des années 1990, de nombreux parents jugent inacceptable pour une société telle que Disney, dont le coeur de cible est l'enfant de moins de 10ans, de permettre la diffusion d'image à caractère sexuel. La société est alors contrainte de rappeler quelques 3,4 millions de cassettes présentant ce vice et de proposer une version dénuée de femme s'exposant aux fenêtres en tenue d'Eve.



Le Roi Lion

Sortit en 1994, le Roi Lion s'est vite imposé comme un des chefs d'oeuvre de Walt Disney et reste aujourd'hui un des longs métrages d'animations incontournables pour les enfants.
Cependant, dire que Disney a retenu la leçon du scandale de Bernard et Bianca semble être vite dit.

Une fois de plus, le magnétoscope a permis de déceler une nouvelle "anomalie" dans un film Disney. Elle survient à la 53ème minutes du film. Simba, alors jeune lion adulte en exil est totalement démoralisé, il se laisse tomber sur le sol et soulève alors un nuage de poussière qui durant une fraction de seconde forme le mot "sex". Ce message clair, laisse peu de place à l'analyse. L'image est de nouveau quasi-imperceptible en temps normal mais c'est là le propre des images subliminales.



Les dessinateurs phallocrates de la petite sirène

La petite Sirène a reçu elle aussi de nombreuses critiques notament venant de mouvements féministes qualifiant ce film de "phallocrate". Il est vrai que le film présente fréquemment des objets ou des images prenant une forme longue, élancée, pointue... Cela pourrait ainsi nous renvoyer à l'image d'un pénis en érection. Le trident du Roi Triton y renvoie particulièrement, symbolisant le pouvoir masculin. On distingue également qu'il est représenté sur l'affiche du film, un pénis en arrière plan, certes, mais bien présent.



Du porno dans Disney : un mélange plutôt malsain

Rien ne va plus pour Disney dans les années 90. En 1995, un stock considérable de cassettes vidéo à caractère pornographique est intercepté à la douane car leur détention est jugée illégale. Disney en profite et rachète le lot de VHS pour une somme dérisoire afin d'y dupliquer ces films pour enfants.
L'affaire semble bonne puisqu'elle fait économiser à Disney une somme non négligeable. Néanmoins des problèmes vont survenir puisque les personnes responsable de la copie des films n'avaient pas pris en compte le fait qu'un film X de l'époque durait 1h30 alors qu'un Disney dépasse rarement 1h15. Ainsi de nombreuses maman sont horrifiées de voir qu'une fois le film Disney finit, il laisse place à vingt minutes de film trash qui auraient heurté la sensibilité des plus et sûrement même des moins jeunes.
Cet incident contraint Disney à présenter des excuses publiques et à rappeler toutes les cassettes présentant ce "bonus" inattendu ce qui coûte finalement à la société bien plus que ce qu'elle avait économisé.

Simon THIEFFRY









L’acquisition de Pixar Animation Studios par Walt Disney Company en 2006 a suscité de nombreux débats. Certains adeptes de Pixar appréhendent la qualité des prochains films qui sortiront suite à cette alliance. En effet, les « dessins animés » qui sont proposés par les deux protagonistes sont fondamentalement différents.



Disney et ses films d’animations : une entreprise qui n’évolue pas


Tout le monde a connu ces célèbres films pour enfant : Alice au Pays des Merveilles, La Petite Sirène, Le Livre de la Jungle, Bambi et tant d’autres. Walt Disney a eu très longtemps (des années 40 aux années 80 inclues) un réel monopole sur le marché du cinéma pour jeune public. Cette Société proposait des dessins animés de qualité et en obtenait de très gros bénéfices.


Mais voilà, le mythe Disney va finir par s’effondrer. Dans les années 90, le XXIème siècle approche à grand pas et une nouvelle technologie prend une place de plus en plus importante dans la production cinématographique et en particulier dans le domaine de l’animation. C’est l’apparition des films en images de synthèse. Malheureusement, Walt Disney ne s’inscrit pas dans cette nouvelle tendance et glisse dangereusement dans un gouffre financier qui emporte avec lui tous les dessins animés qui ont fait sa réputation. En effet, pendant cette décennie, la firme sort plusieurs longs métrages à succès mitigés (Bambi 2, La Petite Sirène 2, des suites et des suites…). Ces films perdent en qualité de contenu (par rapport aux premiers du nom) mais surtout ils n’évoluent pas en termes de qualité graphique. Ce qui lui est très préjudiciable. Concrètement, la compagnie va mal et c’est pourquoi elle va racheter Pixar Animation Studios.




Ce que l’alliance permet à Disney


En rentrant dans cette nouvelle catégorie de film d’animation, Walt Disney s’expose à une rude concurrence : Dreamworks. C’est pourquoi elle va devoir s’allier avec une entreprise compétente dans ce domaine. En 2006, Elle va donc faire l’acquisition de Pixar Animation Studios (dirigé à l’époque par Steve Jobs) pour la coquette somme de 7.4 milliards de dollars. Le but étant évidemment pour Walt Disney de remonter la pente et de suivre la nouvelle tendance des images de synthèse qui apparait aujourd’hui comme « le » nouveau support des dessins animés. Néanmoins, les plus sceptiques considèrent alors cette alliance comme handicapante à la qualité des futurs films que proposeront les deux protagonistes. En effet, au vu des dernières prestations de Walt Disney, les fans de Pixar remettent en cause cette acquisition.



Walt Disney et Pixar : le pari gagné


Au moment de l’acquisition, Il y a donc eu de fortes présomptions de penser que Pixar risquait de régresser dans la qualité de ses futurs films d’animation. Cependant, en regardant de plus près, on constate, que Walt Disney et Pixar étaient depuis des années déjà (1995 jusqu’à 2003), très proches. Alors même que Walt Disney était critiqué pour son manque d’adaptation aux évolutions du cinéma d’animation, cette société était, dès les années 90, le distributeur exclusif de Pixar.


En effet, l’alliance entre les deux entreprises n’est en fait que la consécration de plusieurs années de collaboration. Pour être plus précis disons que Pixar Animations Studios s’occupait de la création et de la production des films alors que Walt Disney prenait en charge la partie marketing et distribution et a ainsi très directement participé à de nombreux succès du box office tels que : Toy Story 1, Toy Story 2, Monstres et Cie et surtout Le Monde de Nemo, qui reste à ce jour, le film d’animation qui a réalisé dans son domaine le plus grand nombre d’entrées. Alors même si Walt Disney ne créait pas des films de synthèse proprement dits, la firme y accordait déjà beaucoup d’importance.


En fait, on s’aperçoit aujourd’hui, avec un peu plus de recul, que les derniers films d’animations suite à cette collaboration ont eu d’énormes succès auprès des spectateurs. Ce qui n’était pas arrivé à Walt Disney depuis bien longtemps. Le dernier exemple en date est le film Là-haut, véritable « carton » au box office. Le résultat de cette association est un réel succès tant sur le plan de la qualité graphique que du contenu sur les derniers dessins animés qui sont vraiment de très grande qualité. Gloire à l’alliance !


Thomas Tissandier

Quelques Liens... :



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Institut Catholique de Lille
Nicolas Chevalier, Simon Thieffry, Thomas Tissandier, Thomas Tourancheau, Clémence Vandendriessche, Mathilde Vander-Elstrate, Johanna Vervisch Amieva, Margot Yu.